La route

"Je lis dans les pensées des autres quand c'est nécessaire! Pour le moment, je ne vois pas l'inétrêt de lires dans tes pensées ou celle des autres pour savoir ton passé et le leur. En fait, ça ne marche pas comme cela. Je sais ce que les autres pensent c'est tout, je ne veux pas savoir le passé des autres et quand bien même tu as tué quelqu'un dans ton passé par exemple, je m'en fiche tant que tu ne me tue pas dans mon sommeil pour le plaisir ça me va. Mais je saurai de suite si tu voudras me tuer dans mon sommeil ou pas!" Et Colera lança encore un clin d'oeil à Tarn.

"Ca marche aussi quand tu dors donc?? Voila une choses fortes intéréssante..."
Et Tarn sortit l'un de ses couteau et se mit a jouer tranquilement avec, mieux ne vaut pas penser a de mauvaises choses tant qu'elle est trop prés de moi se dit il.

"Tu peux penser ce que tu veux tu sais! Je ne te tuerai pas car tu auras dit de vilaines choses sur moi, je me fiche complètement de ça!" Colera s'éloigna de Tarn mais lui lança: "Tarn! Méfies-toi je vois tout ce que tu penses" avant de lui lancer une dernière fois un clin d'oeil.

Sengriff, entendant les paroles de Colera, renforça ses murailles mentales. Il n'avait jamais pris goût à la magie de l'esprit qu'enseignait maître Phileonagus, toutefois il avait bien retenu une des leçons élémentaires. Même si un Ithréen pourrait sans doute percer son barrage, il doutait que Colera puisse forcer une barrière qu'il avait construit après de longues heures d'efforts...

Arkinos marchait à présent les yeux rivés devant lui, complètement en train de scotcher donc.

'un mètre, deux mètres, trois mètres...'

Voyez comme y plane à 15 000.

Bon bref sur ces pensées très réfléchies, il se souvint que son anneau avait brillé ce matin et ça l'avait remis d'aplomb.

'Y faut que je le fasse examiner par un sage en ville ça me turlupine ce truc quand même, d'abord j'ai une rapidité extrème quand je suis en danger, et il me rend d'la force quand j'suis dans les vappes... c'est bien mais bizarre, ça cache une contrepartie tout ça...'

Puis il s'approcha de Sengriff et le dévisagea longuement, il voulait faire plus ample connaissance, avant de lui demander :

"Dit moi Sengriff, tu viens d'où exactement ? je ne me souviens pas avoir entendu parler de Semi-démon sur cette île, mais il y a beaucoup de choses dont je ne me rappelle plus, comme un trou noir dans une partie de ma vie donc je l'ai peut-être oublié, ne prend pas ma question comme une offense surtout."

Il voulait pas se faire cramer la tronche pour une question de travers.

"Dis donc attend qu'il me réponde sinon il va être débordé d'question le pauvre petit démon qui en est que la moitié d'un d'ailleurs..." dit Arkinos à Draz' en sirotant toujours une bière.

Sengriff avait été plongé dans ses pensées en entendant les paroles d'Arkinos. Il se ressaisit et répondit :

"J'ai vécu tout mon jeune âge dans un orphelinat au nord de Grith'Had. Puis j'ai volé de mes propres ailes. En fait, les cambions ne sont pas une race à proprement parler : nous sommes les enfants d'une mortelle et d'un démon, de ce fait on se retrouve dispatché sur tout Heräldir. Comme nous ne pouvons pas avoir d'enfants, notre arbre généalogique est simplissime. Bien entendu, il existe des communautés, comme celle d'Abri, la plus grande et aussi la mieux dissimulée. C'est là-bas que j'ai appris à créer des runes et aussi à fabriquer des potions. On nous enseigne aussi quelques techniques avec notre esprit -même si j'avoue ne pas y avoir porté grande attention-. On trouve à Abri des mécanismes très ingénieux, comme des tromblons ou le fin du fin, des pistolets ! Nous avons même une langue propre."

A Drazhar :

"En fait, je ne maîtrise pas tès bien la formation de la rune d'éclair, et je crains de ne faire plus de mal qu'autre chose en trafiquant. Il est possible qu'on trouve à Gruith'Had un Forgeron des Runes assez compétent, mais si tu veux te faire faire des runes d'un niveau supérieur, va à la Grande Cité ou à Nirkäth..."

[J'ai du tout retaper... La haine !]